Le respect
Le respect n’est pas quelque chose qui se doit, c’est quelque chose qui se gagne.
On dit souvent que le cheval n’est pas « respectueux », et c’est une expression litigieuse. La tournure de cette affirmation implique une infraction de la part du cheval. Cependant, moralement, le cheval n’a aucune raison de nous respecter si nous ne lui inculquons pas les règles du jeu où ce que l’on entend par respect et à quel point il est primordial et bénéfique d’y veiller dans toutes les situations.
Par respect, on peut entendre beaucoup de choses comme « respect de l’espace personnel » à traduire par « respecter une distance courtoise à moins d’être invité à davantage » ou simplement « ne pas me piétiner ». On peut aussi entendre « rester attentif à son humain » et « prendre en considération sa présence de façon permanente ». Respecter c’est aussi, connaître et comprendre de façon empathique pour ne pas enfreindre le seuil de tolérance : « respecter les limites émotionnelles et physiques d’un individu sensible».
C’est la raison pour laquelle, il faut rester prudent avec cette notion et bien garder à l’esprit que le respect qu’on inspire, n’est que le fruit de celui dont on fait preuve d’une part mais aussi, et avant tout, des limites claires et immuables que nous formulons.