Le rapport avec la compétition

Je n’ai jamais accroché avec la compétition. Tout d’abord, parce que je suis une véritable perfectionniste qui se fait consumer par le stress de vouloir tout faire parfaitement, encore plus sous la pression des regards extérieurs. Ensuite, parce que je n’ai jamais eu l’esprit de compétition mais plutôt de dépassement de soi. Enfin, parce que je ne souhaite pas imposer au cheval tous les compromis que cela implique pour lui de devoir performer dans un univers aussi éloigné de sa nature. Je ne suis pas opposée à la compétition et m’y consacre même à l’occasion mais jamais au détriment du bien-être du cheval, ce qui nécessite beaucoup de préparation et d’adapter considérablement sa pratique et sa prise en charge pour pouvoir escompter concilier les deux.

A mes yeux, la compétition est un objectif vers lequel on peut cheminer, après un travail de fond pour amener le cheval à s’y retrouver le moment venu.

Il m’arrive d’accompagner des cavaliers et leur monture sur les terrains de concours, dans le cadre d’un suivi de couple.